Première partie
Pascal Schumacher : “Sol”
Pascal Schumacher : vibraphone
Imaginez d’abord l’espace vide. L’obscurité, puis une étincelle, une lumière centrale. Une silhouette solitaire se dévoile dans une étrange ambiance de violet, de bleu et de blanc. Devant lui, l’édifice métallique d’un vibraphone. La silhouette s’incline, regarde en avant. Quand il frappe les barres, les notes sonnent et résonnent dans l’obscurité comme des signaux à travers le cosmos. Chatoyant, le volume des notes palpite, se dilate et se gonfle dans l’obscurité, scintille et se dissout.
Deuxième partie
Velvet Revolution
Daniel Erdmann : saxophone ténor, composition / Théo Ceccaldi : violon, alto / Jim Hart : vibraphone
Le violon de Théo Ceccaldi, le vibraphone et les percussions de Jim Hart, le ténor d’Erdmann tricotent des motifs simples, subtils, désarçonnants, oniriques, capiteux. Le son rappelle le jazz de chambre de Jimmy Giuffre, période Atlantic. On se laisse bercer par l’ingéniosité des compositions, enchanter par la cohérence de la musique, épater par la virtuosité des solistes.
Blog Libération par Bruno Pfeiffer